cube de nuages

Exposition

Thomas Lanfranchi

La Quincaillerie (numérique) — Tiers-Lieu.
22 av. Charles de Gaulle, Guéret.

31 mai – 6 juin 2021
Tous les jours de 10 h à 18 h

 
Dans le respect des normes sanitaires en vigueur et afin de limiter les attentes, il est conseillé d’appeler au 06 83 85 33 90 avant de venir.

photographie Agnès Aubague


avril 2021

Résidence de Thomas Lanfranchi

Cube de nuages, une œuvre de Thomas Lanfranchi

« Par une journée où le ciel est parcouru de nuages, une forme géométrique simple de type carrée est soigneusement délimitée au sol par des moyens à votre portée.
Les participant.e.s peuvent s’asseoir à l’intérieur et en fonction de leur nombre en reproduire le contour… Chacun.e est amené.e à se concentrer sur la forme constituée au sol et à établir par la pensée un déplacement de la matière nuageuse afin de créer un cube de nuage. »

Thomas Lanfranchi, Saint Mont (32), novembre 1991.


Tous les jours à 17 h à Guéret,
jusqu’au 30 avril 2021.

Exclusivement sur réservation au 06 72 28 68 68

Afin de respecter les contraintes sanitaires, les participants
étaient limités à 4 personnes. Durée 20 minutes. (Gratuit)

à propos de cette œuvre

« Pour des raisons que je ne m’explique pas, dès l’enfance, j’ai été attiré par l’évanescence et l’immensité du ciel ainsi que par les histoires que je pouvais entendre, lire ou voir concernant les phénomènes célestes lumineux d’origines naturelles, extra-terrestres, religieuses ou autres, courants de pensée que notre modernité assimile le plus souvent au paranormal.
En 1985, après des études d’architecture écourtées par un manque d’intérêt, j’intègre l’école des Beaux-arts de Marseille Luminy.
Début 1991, grâce à un programme de recherche à l’étranger (Bourse de l’Ofaj), je suis un post-diplôme à la Kunstakademie de Düsseldorf (Allemagne), dirigé par Joseph Kosuth et Robert Irwin, artistes associés depuis la fin des années 60 à la mouvance de l’art conceptuel. Ce courant de pensée m’a fortement intéressé et a influencé sans détours ma pratique artistique jusqu’à ce jour.
En septembre 1991, je quitte l’Allemagne et arrive dans le sud-ouest de la France près de Aire-sur-Adour (Landes).

Rapidement, j’ai ressenti le besoin d’appréhender l’univers de la matière et des formes d’une manière plus personnelle, motivé par des idées et des pensées qui prenaient leur inspiration dans des phénomènes au-delà de la représentation.
Bien que néophyte en la matière et n’étant doué d’aucun pouvoir supra-normal, j’ai commencé à m’intéresser à ces phénomènes et à essayer d’utiliser des forces ou des énergies parallèles, dites paranormales, phénomènes occultes encore peu reconnus aujourd’hui.
Mon arrivée en Nouvelle-Aquitaine et surtout la rencontre avec les magnifiques cumulonimbus générés par l’océan Atlantique que l’on peut voir dans les ciels de traîne, sont devenus, au fil des jours, une véritable révélation. Ces ensembles de particules vaporeuses aux formes infinies, maintenues en suspension dans l’atmosphère et portées par les courants aériens, me fascinaient.
La performance cube de nuage est née de cette rencontre… Analogie de l’action de sculpter l’évanescence et l’immatériel, soit un nuage, et par la force de ma concentration convertie en énergie cinétique, provoquer un déplacement de la matière nuageuse à distance et la formation d’un cube.
Depuis le 19e siècle, le déplacement de la matière par le truchement de l’esprit porte un nom, celui de la télékinésie.
Dès le début de cette performance, des plus simplement, j’ai tracé soigneusement au sol un carré, avant de m’asseoir à l’intérieur pour me concentrer.
La forme du carré/base au sol, permet de mieux ressentir et apprécier physiquement et mentalement ce qu’est un cube.
Ce carré tracé au sol reste donc le périmètre de base de cette élévation mentale, point de départ de cette performance. »

Thomas Lanfranchi


> Pour en savoir plus sur Thomas Lanfranchi, voir le site DDA Aquitaine

> Liens vers le livre « Une guêpe dans le K-Way » de Thomas Lanfranchi

> Une monographie sur l’artiste est disponible aux éditions Dilecta.


Les textes du journal de la résidence sont réunis sous le titre
Le strip-tease du nuage Ptérodactyle.


Remerciements
au tiers-lieu La Quincaillerie,
qui accueille Thomas Lanfranchi pendant sa résidence à Guéret.


visiter le site musée des nuages