C’est l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) qui définit la nomenclature officielle des nuages.
Cet organe de l’ONU, sous l’appellation anglaise WMO (World Meteorological Organization) publie l’International Clouds Atlas, traduit en français sous le titre Atlas international des nuages Manuel de l’observation des nuages et des autres météores.
Cet ouvrage de référence, explique la classification des nuages et peut être consulté sous la forme d’un site internet régulièrement mis à jour.
On classe les nuages par Genre, Espèce, Variété…
Les nuages s’identifient par leur forme et grâce aux différents phénomènes lumineux qui les traversent. Ils se reconnaissent également en fonction de leur altitude.
Liens vers l’Atlas international des nuages :
Genre
Espèce
Variété
Particularités supplémentaires
Nuages annexes
Les nuages
Un nuage c’est de l’air, de l’eau, de l’énergie, mais aussi des aérosols (poussières, particules solides, liquides gazeuses et micro organismes).
« Un nuage est un hydrométéore consistant en une suspension dans l’atmosphère de minuscules particules d’eau liquide ou de glace, ou des deux à la fois, et ne touchant généralement pas le sol. »
(Atlas international des nuages, description des nuages).
La connaissance des nuages a évolué graduellement.
D’abord par l’intérêt de quelques esprits curieux, qui partagèrent leurs observations avec des peintres et des poètes. Ensuite vinrent les photographes, puis les campagnes photographiques qui collectèrent une masse de photographies du ciel au même moment, en France, puis dans le monde au cours de la « Semaine internationale des nuages » (du 24 au 30 septembre 1923).
Progressivement dotée d’un réseau d’observatoires pour le partage international de données climatiques, la météorologie est devenue l’une des premières sciences participatives. Les télécommunications ont favorisé l’essor ce ce réseau qui parvint à détecter non plus les nuages comme des objets isolés, mais comme appartenant à des systèmes entiers. L’aviation, puis la vision par satellites ont ensuite étendu l’emprise de la météorologie avec des données globales en temps réel continu. Le principe des campagnes photographiques terrestres a cependant retrouvé une actualité, grâce au partage d’images sur internet. Des initiatives privées, comme la Cloud Appreciation Society, réussissent à se faire entendre auprès de l’Organisation météorologique mondiale, en réunissant des images du ciel parvenant du monde entier, grâce aux réseaux sociaux et aux progrès de la photographie numérique. La connaissance des nuages s’étend donc aujourd’hui grâce au Cloud, cet espace dont les limites sont tout aussi indéfinies que celles du ciel lui-même.